Titre : | Prise en charge et perspectives thérapeutiques : Santé mentale et douleur : composantes somatiques et psychiatriques de la douleur en santé mentale (2013) |
Auteurs : | Djéa SARAVANE |
Type de document : | Article : Texte imprimé et/ou numérique |
Dans : | Santé mentale et douleur : Composantes somatiques et psychiatriques de la douleur en santé mentale (N° ind, 2013) |
Article en page(s) : | p. 229-242 |
Langues: | Français |
Concepts : |
Communication (Psychologie)
Hypersensibilité sensorielle Douleur Evaluation de la douleur Patient Perception Santé mentale Thérapie non-conventionnelle Médicament Handicap psychique |
Index. décimale : | VIE.92 (Douleur) |
Résumé : | La douleur est un phénomène dynamique qui subit l'influence des mécanismes endogènes excitateurs et inhibiteurs. C'est un phénomène complexe et plurifactoriel et par ailleurs subjectif. La perception de la douleur chez des patients atteints de pathologie mentale est altérée et l'insensibilité à la douleur est souvent évoquée. Ces patients présentent déjà des spécificités dans l'évaluation de leur douleur ; ils ressentent la douleur mais n'y réagissent pas de la même façon que la population en général et l'expression de cette douleur se fait dans un langage ou dans un comportement particulier qu'il faut savoir décoder. Leur prise en charge thérapeutique est également nécessaire et, comme tout patient, ils doivent pouvoir bénéficier de toutes les possibilités thérapeutiques pharmacologiques et non pharmacologiques avec certaines précautions nécessaires à la pathologie psychiatrique et des traitements spécifiques. Mais bien des obstacles persistent dans la prise en charge thérapeutique : la difficulté de l'évaluation avec la non-verbalisation de la douleur associée à des altérations des perceptions et du schéma corporel et, bien souvent, ce sont des patients polymédiqués. L'évaluation de la douleur est nécessaire afin de mettre en place un traitement adéquat. Cette évaluation est indispensable et permet d'analyser les mécanismes de la douleur, soit douleur nociceptive, neuropathique, mixte, idiopathique ou psychogène et de rechercher la (ou les) cause(s). Cela permet de coter l'intensité et son retentissement sur sa vie quotidienne. Insistons également sur la prise en charge globale de la douleur dans toutes ces dimensions. Ces facteurs influencent grandement le traitement antalgique. La pharmacopée actuelle nous laisse un choix au niveau des antalgiques et nous devons faire attention aux produits utilisés, aux effets secondaires, aux contre-indications avec le (ou les) traitement(s) de la pathologie psychiatrique, sans oublier les moyens non pharmacologiques du traitement de la douleur. La stratégie à adopter semble être celle de l'Organisation mondiale de la santé pour la douleur cancéreuse. Elle est simple d'utilisation et permet une utilisation pragmatique dans le cadre de la douleur en santé mentale. |
Note de contenu : | [chapitre 15] |
Reliquat candidats à trier : | ANALGESIE |