Titre : | L'effet de distance numérique peut-il aider à diagnostiquer la dyscalculie? (01/11/2012) |
Auteurs : | Jean-Paul FISCHER ; M. MARECHAL-NICOLAS |
Type de document : | Article : Texte imprimé et/ou numérique |
Dans : | ANAE : approche neuropsychologique des apprentissages chez l'enfant (n°24(120-121), 01/11/2012) |
Article en page(s) : | p.547-553 |
Langues: | Français |
Concepts : |
Diagnostic médical
Dyscalculie Ecole primaire Symptôme Trouble des apprentissages Trouble du neurodéveloppement |
Index. décimale : | DEV (Développement normal et troublé) |
Résumé : | [Résumé éditeur]L'effet de congruence physique se manifeste par le fait double que les personnes ont plus de difficultés à comparer numériquement deux chiffres physiquement «incongruents» (par ex., 7 et 2 effet d'interférence) que ces mêmes chiffres avec la même taille de caractères (7 et 2), et, surtout, que ces mêmes chiffres avec des tailles physiques congruentes (7 et 2 : effet de facilitation). Cet article présente une comparaison empirique entre des élèves de 8/9 ans, dûment sélectionnés pour leur pattem de dyscalculie (faibles en calcul/mathématique, mais significativement meilleurs en français), et des élèves appariés non dyscalculiques. Les élèves dyscalculiques se différencient des autres par un effet de facilitation accru. Nous suggérons que les élèves dyscalculiques bénéficient du traitement automatique de la taille physique, alors que leurs camarades, conscients des « pièges » introduits dans cette activité, restent méfiants même quand la taille physique est cong1uente. Cet effort de conscience empêche ces derniers de bénéficier pleinement de l'effet de facilitation, mais leur évite d'être induits en erreur par des chiffres physiquement incongruents. |