Résumé :
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[résumé éditeur] Dans cet article, l'attention sera portée aux déficits engendrés par le trouble envahissant du développement que l'on nomme plus naturellement l'autisme. La complexité de cette pathologie sera abordée tant au niveau de sa définition qui entraîne désormais la nécessité de parler de spectre ou de continuum autistique, que par les différentes hypothèses tentant d'aborder ce trouble : déficit de la théorie de l'esprit, de la cohérence centrale, des fonctions exécutives, des neurones miroirs ... Certaines de ces assomptions seront de même soulignées par des données issues des études en neuro-imagerie. Il sera également relaté, par la présentation plus spécifique d'une étude de Joliffe et Baron-Cohen (2000), la question de l'élaboration des inférences de cohérence qui semblent déficitaires chez les personnes souffrant d'un autisme de haut niveau et du syndrome d'Asperger. De par ces données, ce trouble entraînerait des difficultés à inférer le thème global d'un récit bien qu'une compréhension littérale soit sauvegardée, résultats qui expliquent de plus, la difficulté des personnes autistes à comprendre l'ironie, les métaphores ou l'humour.
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